•  

     Acheté à la foire aux plantes à Plougasnou en juillet 2014, il a été planté rapidement le mois suivant.

      Cette solanacée est originaire d'Australie comme son nom l'indique. Elle est très florifère et mellifère à partir de la fin du printemps et sa floraison s'étale sur 5 à 6 mois ! ses fleurs ont une forme de trompette de couleur mauve. Son feuillage est caduc et peut supporter des gels de -7°.  Dans l'Indre un sujet a déjà subit un -14° sans dégât abrité contre un mur, dans l'Hérault -15°. Hiver 2014-2015 dans notre ancien jardin, elle a subit -4° sans soucis. Les tiges de l'année sont recouvertes d'un duvet de poils fins qui disparait les semaines suivantes. certains la qualifie de plante d'orangerie, voilà un nouveau pari pour le jardin.

      Nous trouvons qu'elle a un port retombant, on ne voit donc pas ses clochettes. Nous avons donc décidé de mettre 3 tuteurs et du fil de fer pour la relever. Adulte, acnistus australis devrait atteindre 2 mètres de haut au moins pour autant de large. Nous avons pu voir un sujet bien plus haut sur Garlan (29) dépassant les 3 mètres.

       Si on veut le tailler, comme toutes les plantes à feuilles caduques, se sera fait à la la fin de l'automne. Il existe une forme aux fleurs blanches : lochroma astral 'alba' (un exemplaire au jardin exotique de Roscoff). Quelques cultivars ont été créées aussi.

      Déplanté l'été 2015, nous avons emmené l'acnistus avec les autres plants dans le champs en attente.

      Mai 2017, nous avons été très surpris qu'elle tienne parmis les autres plants mis au champs pendant 18 mois sans arrosage et sans aucun entretien. Son pot était semis enterré et ses racines ont quitté le pot pour aller s'enraciner très profondément dans la terre. Il a fallut malheureusement les couper pour pouvoir récupérer le plant, du coup, il souffre, son feuillage est retombant... quelques jours après, le feuillage s'est redressé et il a commencé à fleurir malgré la déplantation !

      20 mai 2018, plantation.

     

           Acnistus australis  

                             19 juillet 2014                                         30 mai 2015                        

       Acnistus australis     Acnistus australis    

                            1er juin 2017                                                         1er juin 2017

       Acnistus australis   Acnistus australis  Acnistus australis

              20 mai 2018                               30 mai 2018                                          30 mai 2018

       Acnistus australis - lochroma australis   Acnistus australis - lochroma australis   Acnistus australis - lochroma australis  

                   30 mai 2019                               25 mai 2020                           9 juin 2021

       Acnistus australis - lochroma australis 

                9 juin 2021


    4 commentaires
  •     Aujourd'hui nous sommes allés récupérer les premiers plants qui sont dans le champs. Nous n'avons pris que deux gros conteneurs de 80 litres et neuf autres plus petits. Le brahea armata et le cornus controversa variegata étaient évidement du premier voyage.

       Pour certains, les racines sont sorties de leur pot et ont continué leur progression très profondément dans la terre. Du coup pour un des plants il a fallut couper les racines pour pouvoir le sortir (les plants sont semi-enterrés). Il faudra faire un gros "ménage" là-dedans, les mauvaises herbes en 18 mois, 20 mois même pour certains ont envahies les pots.

       première remorquée - 12 mai 2017    première remorquée - 12 mai 2017  


    votre commentaire
  •  

      Son habitat naturel se restreint aux régions boisées du sud du Brésil dans les états de rio grando do Sul et Santa Catarina où il pousse jusqu'à 1200 m d'altitude. Ce palmier a été décrit par Martius et introduit en France par le Docteur H.Blumeneau en 1881. ce butia peut atteindre 6 mètres de haut pour un étalement de 4 mètres.

       Il est résistant aux changements subits de températures. Pas difficiles, il accepte volontiers tout type de sol (sauf les trop calcaire), pourvu qu'il soit bien drainé. 

       Cadeau d'Anniversaire par mon z'homme, ce butia a été acheté dans une pépinière spécialisée dans les palmiers, à quelques kilomètres de chez nous. Il est resté 2 ans en pot.

       Nous l'avons planté le 21 avril 2013. Il aura profité de deux années de pleine terre seulement, puisque nous l'avons déplanté l'été 2015 pour qu'il nous suive dans notre nouveau jardin. En attendant, il se trouve depuis 18 mois dans un champs, dans un pot de 80 litres semi-enterré.

       Juillet 2017, le voilà arrivé dans notre nouveau jardin. Contrairement au butia odorata, il semble avoir une croissance plus lente et il a souffert du manque d'arrosage, ses palmes sont bien abîmées. son stipe noir est de forme pyramidale, différent aussi de l'odorata.

       fin octobre 2017, il se refait une santé et il a déjà meilleure allure ! pour le printemps, il aura retrouvé sa vigueur et il pourra être planté.

       13 juillet 2018, plantation. Il avait énormément de racines, plus du tout de terre, il était temps de le planter !

       juillet 2021 : il trouve sa vitesse de croisière pour son développement, après 3 ans depuis sa plantation... Par contre je l'arrose l'été, quand il y a eu 10 ou 15 jours sans pluie depuis qu'il est planté.

     

       rusticité : les parties aériennes sont atteintes à partir de -10°

                       la plante meurt à -12°

     

     

        Butia Eriospatha     Butia Eriospatha (butia laineux)     Butia Eriospatha (butia laineux)                     

                  13 mars 2011                                 13 juin 2015                                   12 juillet 2017

        Butia Eriospatha (butia laineux)   Butia Eriospatha (butia laineux)   Butia Eriospatha (butia laineux)    

         13 juillet 2018 - plantation                    25 août  2019                                 14 août 2020 

        Butia Eriospatha (butia laineux)   Butia Eriospatha (butia laineux)  Butia Eriospatha (butia laineux)

                     8 août 2021                                    26 juin 2022                                 3 juillet 2023      

              


    votre commentaire
  •    C'est un palmier originaire du sud du Brésil, de l'Argentine et de l'Uruguay. Il qui peut atteindre 4 à 5 mètres de haut, plus rarement 6 mètres. Très résistant aux vents, il a une croissance plutôt rapide et ses palmes sont bleutées avec une forme arquée. ses fruits de couleur abricot sont comestibles, avec un goût rappelant celui de l'ananas, de l'abricot ou de la mirabelle. Comme tous les butias, il aime l'eau...

       Acheté à Jardiland à Brest le 11 juillet 2013, il a été planté le mois suivant. Il a donc profité de deux années de pleine terre avant d'être déplanté l'été 2015.

       Il a été mis dans un conteneur de 80 litres. Dans un champs depuis 18 mois, son pot semi-enterré. Il reste un des palmiers les plus vigoureux que j'ai pour l'instant. Au champs, c'est le seul à être resté si vert et sans aucune palme abîmé à première vue !

       Nous l'avons récupéré du champs en juillet 2017, son feuillage commençait à jaunir, il était temps de venir le récupérer !

       Fin octobre 2017, il a enfin récupéré ses couleurs bleutés !

       22 mai 2018, le voilà à sa place définitive, mais suite à la visite d'un passionné, je suis dans le doute sur la variété. En effet un butia odorata n'a pas de stipe noir et il ne ressemble pas du tout à un butia eriospatha. Il semblerait que se soit un hybride... en tous cas c'est le palmier qui pousse le plus vite ici pour l'instant.

       sept 2022, été exceptionnel pour la chaleur (jusqu'à 41°) il a été boosté cette année !

       rusticité :

       les parties aériennes sont atteintes à partir de -10°

       la plante meurt à -12°

       

           Butia odorata (ex capitata) - palmier abricot     Butia odorata (ex capitata) - palmier abricot

                       juillet 2013                                12 juillet 2017                       22 mai 2018          

      Butia odorata (ex capitata) - palmier abricot   Butia odorata (ex capitata) - palmier abricot   Butia odorata (ex capitata) - palmier abricot  

                      2 oct 2019                                   12 août 2020                         16 septembre 2021      

       Butia odorata (ex capitata) - palmier abricot   Butia odorata (ex capitata) - palmier abricot 

            24 septembre 2022                       6 sept 2023

          


    2 commentaires
  •    Dregea sinensis ou Wattakaka de Chine est une liane grimpante de la famille des asclépiadacées. Son feuillage est caduc et sa floraison blanche est très parfumée et mellifère. Il résiste à -15°, mais toutefois, il est préférable de pailler le pied les premières années.

       Nous avons donc trouvé ce plant à "la fameuse" foire aux plantes à Brest le 1er mai 2014. nous l'avons planté au pied de la pergola dans notre ancien jardin, dès le lendemain, elle faisait alors 40-50 cm. L'emplacement ne devait pas lui convenir, elle végétait à cet endroit. Évidement elle a été déplanté pour nous suivre dans notre nouveau jardin. Elle a fait sa première floraison le 24 juillet 2016. Pour l'instant elle est en pot avec des bambous pour support. Nous sommes en début mai, la floraison se prépare.

       1er juillet 2017, malgré l'étroitesse de son pot, le wattakaka fleurit à nouveau cette année !

       26 juillet 2018, le voilà planté !

      

      foire aux plantes à Brest    wattakaka de chine ou (dregea sinensis)      wattakaka de chine ou (dregea sinensis)

               1er mai 2014                              24 juillet 2016                              9 mai 2017

      wattakaka de chine ou (dregea sinensis)    wattakaka de chine ou (dregea sinensis)    wattakaka de chine ou (dregea sinensis)  

                 30 juin 2018                            30 juin 2018                             26 juillet 2018


    votre commentaire
  •  

       Le chamaerops humilis est l'un des plus petits palmiers. Humilis, signifie bas, il n'ira guère plus haut que 3 mètres. Il est originaire du sud de l'Europe et du nord de l'Afrique. Pour cette variété plus précisément, on trouve de très vieux sujets en Toscane (Italie) il supporte bien la sécheresse, le froid, le vent et le embruns; il peut donc bien s'adapter en pot. Il faut cependant éviter tout excès d'humidité. C'est sans doute un des chamaerops  les plus rustiques, il peut résister jusqu'à -12°  (-16° en Toscane mais à vérifier)

       A ne pas confondre avec le chamaerops humilis cerifera, ce superbe chamaerops au revers argenté couvert d'une pruine blanche très marquée forme, comme les autres membres de sa famille, une boule de 2 à 3 mètres de haut. Il prend sa couleur bleu en vieillissant.

       Ses graines ont une forme ressemblant à des olives.

       J'ai commandé une plantule de 4 feuilles sur e.bay, à mon avis elle devait avoir 12 à 18 mois. Il a été rempoté dans un mélange sable, terreau et perlite sur fond de billes d'argile.

       mai 2017 : Il est resté depuis 2015 dans ce pot, avec les autres semis dans le hangar derrière une plaque en polyester transparente ondulée. Ses feuilles sont en train de se diviser. J'ai placé le pot dehors maintenant que les températures fraîches sont derrière nous.

       26 juin 2017 : première feuille "divisée".

       1er juillet 2018: il était à l'étroit dans son pot d'origine depuis 3 ans. Chose faite, il est rempoté. Il a bien forci et semble avoir accélérer sa croissance. La nouvelle palme est légèrement glauque.

       19 mai 2019 : le voilà planté dans l'agrandissement du massif au fond du jardin. Les racines ont bien colonisées le pot, super !

       mars 2023, inermis qui veut dire inerme (sans épines) ce n'est donc pas le cas ici et ce n'est pas le nom donné pour ce chamaerops. Il a la particularité d'avoir des épines noires ! (photo à venir)

     

         Chamaerops humilis var 'inermis' argentea ice blue   Chamaerops humilis var 'inermis' argentea ice blue   Chamaerops humilis var 'inermis' argentea ice blue

                 28 janvier 2015                      26 juin 2017                           1er juillet 2018

         Chamaerops humilis var 'inermis' argentea ice blue   Chamaerops humilis var 'inermis' argentea ice blue   Chamaerops humilis var 'inermis' argentea ice blue

                    19 mai 2019                       12 août 2020                                     19 mai 2021

         Chamaerops humilis var 'inermis' argentea ice blue 

                       24 septembre 2022

            

                


    votre commentaire
  •    Acheté cette liliacée en juillet 2014 aux florocéanes à roscoff, c'est une vivace endémique de Nouvelle-Zélande découverte en 1924. Elle peut faire 80 cm de haut pour un étalement de 1,50 m. Habituellement, elle pousse sur les effleurements rocheux de falaise ou quelques fois en forêts. Les sols (rocheux le plus souvent) où les plants s'enracinent sont souvent fertiles puisqu'ils sont enrichis par les millions d'oiseaux qui y nichent. Il semblerait qu'il lui faut une haute teneur en phosphate/azote... fumier, algues laissées par la marée ?

       En culture, la croissance est plutôt lente les 5 premières années et s'accentue par la suite.

       Le xéronema met 10 à 15 années avant de fleurir. Les fleurs rouges poussent horizontalement et sont formées  de longues étamines dressées vers le haut et contiennent beaucoup de nectar. Cette floraison se fait entre le mois de septembre et de décembre.

       En octobre 2010, elle a été répertorié dans la liste rouge de l'UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature) des espèces menacées.

       Les limaces et les escargots sont les principaux parasites.

       Elle est malheureusement peu rustique, mis pour - 2°, je suis étonnée qu'elle ait tenu en pot sans aucune protection ! Nous avons eu 15 jours de gel presque en continu avec au moins un -3° au tregor. Son feuillage est bien abîmé, mais le vert persiste !

       Il lui faut un sol très bien drainé, humifère, elle aime l'eau, une atmosphère humide, mais en aucun de l'eau stagnante... pas facile apparemment en culture, son acclimatation est donc un vrai challenge, d'autant plus que le xéronema callistemeon est semble t-il pour l'instant plutôt rare.

       Un passionné de plantes exotiques m'a conseillé de le mettre dans un endroit où ses racines sont à l'étroit et plus profond que large, voir même avec son pot. Apparemment il aime le sommet des murets, genre terrasse... (merci JP pour ces conseils wink2)

       Mon plant est resté en pleine terre moins d'un an car nous l'avons déplanté pour venir dans notre nouveau jardin. Serait-il moins sensible que prévu ?

       juillet 2020 : il a finalement fini par mourir ...

     

       xéronema callistemon      xéronema callistemon     xéronema callistemon  

                 5 juillet 2014                                 9 mai 2017                             18 juillet 2018

     


    votre commentaire
  •  

      Ici seront notées à partir de janvier 2018 les températures au Tregor. Cela nous permettra de nous situer dans la zone USDA et de connaitre la rusticité au jardin. Le but étant de planter intelligemment par rapport aux besoins des plantes. Cela nous donnera aussi la possibilité de diriger nos futurs achats. En attendant que les tableaux soient fait, je prends ici quelques notes sur les températures...

    20 juin 2017 : 28°

    21 juin 2017 : 28°

    18 juillet 2022 : 41° !!! canicule au niveau national.

    juillet 2022 : seulement 1 mm de pluie !!!

    Pour pouvoir enregistrer les températures les plus basses, j'ai acheté cet hiver 2018, une petite station météo. La sonde est mise à l'abri d'une fenêtre, au nord ou il n'y a jamais de soleil. Normalement la sonde devrait être placé à 10 mètres, mais je ne suis pas sûre que le boitier soit bien étanche, j'ai préférer l'abriter sous la fenêtre. Les températures donnent une idée mais ne sont pas fiables à 100 %, même si nous ne sommes pas loin  de la réalité je pense.

                                                          Les températures (notes perso) 



     


    votre commentaire
  •    Zone USDA ( Département de l'Agriculture des Etats Unis)

      La zone de rusticité est une zone géographique dans laquelle une catégorie spécifique de plantes est capable de vivre. C'est-à-dire de supporter les températures minimales moyennes de cette zone.

      Pour calculer on note les températures les plus basses et on fait la moyenne sur le nombre d'années relevées.

       

         Voici un tableau pour se situer

     

              Zone  1..........  -45.6°

              Zone  2a........de -42.8° à .....   -45.5°

                       2b........de -40.0° à .....   -42.7°

              Zone  3a........de -37.3° à .....   -39.9°

                       3b........de -34.5° à .....   -37.2°

              Zone  4a........de -31.7° à .....   -34.4°

                       4b........de -28.9° à .....   -31.6°

              Zone  5a........de -26.2° à .....   -28.8°

                       5b........de -23.4° à .....   -26.1°

              Zone  6a........de -20.6° à .....   -23.3°

                       6b........de -17.8° à .....   -20.5°

              Zone  7a........de -15.0° à .....   -17.7°

                       7b........de -12.3° à .....   -14.9°

              Zone  8a........de  -9.5° à ......   -12.2°

                       8b........de  -6.7° à ......    -9.4°

              Zone  9a........de  -3.9° à ......    -6.6°   

                       9b........de  -1.2° à ......    -3.8°   le jardin devrait se situer ici normalement, peut-être en 9a certaines années.

              Zone  10a.......de +1.6° à ......     -1.1°   

                       10b.......de +4.4° à ......    +1.7°

              Zone   11....... de +4.5°

     

       sur une carte (pris sur le net, mais loin d'être à jour !), juste pour avoir une idée

     

                            zone USDA au tregor    
       


    votre commentaire
  •  

      Un grand nettoyage pour certains, un rempotage pour d'autres, ça fait du bien de remettre les mains dans la terre ! toutes les plantules ne sont pas là, j'en ai confié une partie aux belles-sœurs, beaux-frères, amis... donc impossible de connaitre le pourcentage réel de perte pour l'instant ! Actuellement dans la buanderie, ils profitent de la clarté et sont à l'abri des intempéries.

     - syagrus romanzzofiana

     - sabal causiarum

     - brahea brandegeei

     - serenoa repens sp silver

     - lytocaryum weddelliamum

     - pas vu rhopalostylis sapida !

     - pas vu de ceroxylon quindiuense !

     - pas vu le syagrus amara !

     - pinanga coronata (je crois qu'il est mort !)

     - les archontophoenix cunninghamiana ont le feuillage complètement brûlés, pour moi ils sont morts !

     - chuniophoenix hainanensis

     - archontophoenix purpurea

     - pas vu de copernicia alba !

     - yucca rigida - 26 mars 2019

       je pense être autour des 40-45 % de pertes pour les plantules...

     

       14 avril 2017


    votre commentaire